Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
fenêtres sur la cour
fenêtres sur la cour
Publicité
Archives
6 juillet 2007

La promenade des deux soeurs

Dès la descente du TGV Est, la complicité est là : normal, elles sont sœurs ! Oui, ma sœur Isabelle a fait un saut sur Paris, rien que pour moi, rien que pour nous deux.

bistrot_sympaEt c’est rue des Francs-bourgeois, dans Le Marais, que nous remontons vers la Bastille, que se pose la question de la restauration. Nous avons envie de… une assiette de fille, style salade et peu de sauce ou… de makizushis et de wasabi, en terrasse ou à l’intérieur, ici le soleil, là les voitures, trop de monde, pas assez… enfin, ce sera dans un bistrot style produits du terroir, à l’intérieur, mais portes grandes ouvertes sur la terrasse à l’ombre, mais bondée ; et l’assiette : un tartare de bœuf de l’Aubrac et son assaisonnement, des grosses frites maison parsemées de cubes de fromage du Cantal avec , à côté, un moulin de fleur de sel ; le tout arrosé d’une grande bouteille d’eau de Vittel ( sur ce coup, nous avons fait soft) Juste pris le temps d’une photo pour –Fenêtres sur la cour- et puis entre deux bouchées, les langues reprennent leur bavardage.

Nous voilà dans la rue, les petites boutiques de modes et de beaux objets sont pris d’assaut par de jolies jeunes femmes affairées à dénicher la perle rare et pas chère… ce sont les soldes ! Nous, cela nous intéresse peu, il n’y a pas l’arzent et puis, les moments sont trop rares de se voir pour ne pas en profiter pleinement. A la Bastille, nous prenons le bus 65 ; rien de tel, qu’un bout de chemin en autobus pour apprécier Paris ; terminus, au bord de la Place de la République. Au bout de la rue Beaurepaire, investie d’ateliers de créateurs, apparaît le canal Saint Martin. De l’eau, de l’eau, même entre deux berges, et je me sens mieux (pour un signe du feu, c’est bizarre !)

Dans cette large brèche de Paris Xème, le vent, un peu frais, s’engouffre et passé l’Hôtel du Nord et la boutique -Antoine et Lili- la conversation tourne autour de notre prochaine halte ; ce sera Au Chaland, un petit thé bien chaud avec un nuage de lait… face au canal assombri par des nuages gris. Nous parlons toujours, de tout et de rien ; Isabelle recherche un Chili Thaï de chez Tang Frères, mais pas le temps d’aller à Belleville et je lui propose de remonter vers le quartier indien, vers chez moi. Quelques achats dans la nouvelle superette skrilankaise de ma rue et il est l’heure de redescendre gare de l’Est pour le TGV de 18h57.

Avec le projet d’autres petites virées entre sœurs, je suis rentrée à la maison où m’attendaient quatre bouches à nourrir ; vite, des spaghettis à la crème et au dodo. C’est dans les jambes que je ressentais de la fatigue, pas ailleurs…

Texte et photo de caroline_8

Publicité
Publicité
Commentaires
B
Il est magnifique ton commentaire..quelle belle journée c'est bien d'avoir une soeur quand même et c'est bien de profiter comme ça de bons moments.Bisous Caroline.
L
Quel bonheur que cette complicité entre soeurs, d'autant plus précieuse que vous êtes si différentes l'une de l'autre, m'as-tu écrit un jour. Je te souhaite, chère Caroline, d'autres moments comme ceux-ci. Ils sont le sel de la vie.
M
Jolie ballade, quel plaisir de pouvoir "jouer les touristes" à Paris même quand on y habite!
V
...et voilà que je fais des fautes même en relisant...
V
Un superbe moment que tu nous fait partager. Si ta soeur est venue le dimanche, nous nous sommes croisés...nous trois, avec poussette, un petit tour dans l'épicerie juive jaune Sacha Finkelsztajn pour manger sous les arbres de la place des vosges.<br /> Ton moment à la chaleur humaine que j'aime... un bon repas, de beaux mots, de beaux partages et des souvenirs... quel bel escapade parisienne!
Publicité