Face à mon miroir
Je dépense du temps, de l'énergie et de l'argent à embellir ma maison, à cuisiner pour ma famille, à m'occuper des autres alors que je me donne des excuses, à ignorer mon corps, en prétendant ne pas avoir le temps pour marcher, purifier ma peau ou planifier un régime... C'est tout moi!
La beauté physique repose beaucoup sur la santé et la confiance en soi. Y'en a, de la confiance et de la santé! Avoir de la présence produit une impression si vive, sur les autres, que l’on n’a pas besoin de posséder le physique le plus parfait, pour être beau. C'est rassurant! C’est la qualité de cette présence qui donne ce que l’on appelle l’allure. Alors là, il y a du travail... de l'allure, genre... Si vous vous efforcez de montrer un visage souriant au monde, vous deviendrez heureuse à votre tour et le monde lui-même vous sourira. C'est vrai, je le fais depuis quelque temps déjà et le sourire des autres me fait du bien et je me sens heureuse... ponctuellement.
Libérez votre corps par les soins et le sommeil. Si vous voulez être en bonne santé, mangez correctement, faites de l’exercice (de m'activer au travail, suffira bien et pour la marche, les courses sans stress à ED et Monoprix) et dormez suffisamment. Alors, fini le blog à des heures de nuit et du petit matin. Regardez vous souvent dans les miroirs et ne fuyez pas votre image. Cela va être très dur, ce n'est pas du tout dans mes gènes.
Reconnectez votre corps à votre esprit. Et nettoyez le en profondeur par le brossage journalier, revigorant et énergétique, avec une brosse japonaise en sisal, matière textile exfoliante. Se brosser le corps est un rituel, une façon de s’aimer. Séchez vous, tout en vous frictionnant avec une petite serviette rugueuse et exfoliante. Les Japonais et les Suédois aiment se faire mal, euh... du bien!
Pour nettoyer votre peau, utilisez un savon à base de glycérine végétale au parfum citron vert, mandarine ou avocat. Ensuite, nourrissez votre peau à l’aide d’une huile de massage au parfum menthe poivrée et eucalyptus, romarin et arbre à thé. Il va me falloir la matinée pour brosser et masser... ce corps.
C'est la phrase "Grossir, c'est mourir un peu" qui a déclenché ma nouvelle démarche... ce sera le sujet d'un prochain billet.**
Texte de -L'art de la simplicité- de Dominique Loreau et peinture de René Magritte, Liaisons dangereuses, 1936.