Lettre aux tons de gris
L’été se meurt doucement, mais a-t-il commencé à vivre un jour ? Ciel de plomb souvent, caresse du soleil parfois, orage et pluie diluvienne dans la nuit et des petits matins tous chiffonnés… C’est le portrait d’un été parisien, fond de décor où j’ai évolué sans m’en imprégner, sans y participer : Août est un mois fantôme, un mois entre parenthèses, moi entre deux eaux, je sans les autres, je sans les mots, sans l'écriture, juste des images et au final le coeur et l'âme en attente…
-Tea for two- 1989 de Andrew Wyeth
Hier, le souvenir d’une brocante le long d’un canal, d’un pique nique en plein vent avec une Fée du dit pique nique, une Papoteuse and C°, une Trollette et sa mouche, d’une chanson qui me chavire et me ramène à mes 15 ans et d’un déjeuner récent à La Bulle avec Claudie, une amie qui m’est de plus en plus chère.
J'ai beaucoup lu et relu et je me suis perdue avec plaisir ici, dans les jardins imaginaires de Vanessa qui n'a pas perdu le fil du partage et de l'écrit; pour que le temps passe plus vite, je me suis égarée là, chez les lectrices de Lali toujours aussi assidue et j'ai fait des découvertes comme cette photo prise parmi mes favoris de Flickr
En attendant... Photo du Flickr de Au fil de...
Aujourd’hui, je reprends la plume avec la crainte de ne plus savoir dire, partager et c’est plein de doutes mêlés d'envie, que pour la troisième année, j’ouvre mes Fenêtres sur la cour.