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fenêtres sur la cour
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18 mai 2009

D'un petit carnet 1978 # 12

*

C’est un enfant
Et moi, l’ébauche d’une femme :
Il rit, il a envie de jouer
Mais je me fais sérieuse.
Mon incertitude, mon imprévu !
Je te dessine et tu t’agites :
Gribouillages,
Un peu sages, un peu fous,
Esquisse de ma vie.
Mais agacée, blessée,
La feuille est déchirée,
Le crayon est tombé.
Etonné, l’enfant s’arrête
Surpris par le vide, le silence.
Envie forte de tendresse,
-Dessines-moi, aimes-moi !

Je reprends le crayon et lui, la pose pour croquer un enfant sage.

-Le dessin- (1978)

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Commentaires
M
Quel plaisir, encore une fois, que votre blog où chaque passage se satisfait forcément d'un post qui fait écho à ce que l'on vit à ce moment.
T
Rêverie poétique bien illustrée par cet Odilon Redon - où se trouve-t-il?
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